(raina) ›› say something.

★ pseudo : · **★ date d'inscription :** 15/05/2015

Say something, I'm giving up on you.

— raina merlyn & alaric sunderland —

Say something, I'm giving up on you. I'll be the one, if you want me to. Anywhere, I would've followed you. Say something, I'm giving up on you. And I am feeling so small. It was over my head, I know nothing at all. And I will stumble and fall. I'm still learning to love.Just starting to crawl. Say something, I'm giving up on you. I'm sorry that I couldn't get to you. Anywhere, I would've followed you. — say something

Réveillé par les rayons de soleil qui entraient dans sa chambre, Alaric laissa échapper un léger soupire. Les paupières à peine ouvertes, il jeta un coup d’œil au réveil pour constater que la mâtiné était déjà bien avancée. Il se laissa tomber sur le dos, décidé à profiter de cette matinée sans boulot pour rêvasser encore quelques minutes, voire même quelques heures, au fond de son lit. Les paupières closes, il aurait facilement pu se rendormir, si seulement quelques minutes plus tard seulement, sa fille n’était pas arrivée en courant jusqu’à son lit, le secouant par le bras pour le réveiller, lui rappelant qu’il lui avait promis qu’ils iraient au parc dans la matinée. Il fallait qu’il arrête de faire ce genre de promesse. La veille, il lui avait bien dit demain matin et ce n’était pas entré dans l’oreille d’une sourde. Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas dit demain après midi ? Un nouveau soupire passa ses lèvres alors qu’il attrapa la jeune fille pour la serrer dans ses bras. Il n’était pas question de manquer à l’une de ses promesses, ainsi quelques secondes plus tard, il sortait de son lit pour se préparer à sortir. Habillé rapidement avec les premières fringues lui tombant sous la main – il n’allait pas à un défilé de mode de toute façon – il se prépara rapidement avant d’aller s’occuper de sa fille, l’habiller la coiffer au mieux qu’il le pouvait, il devait admettre qu’il n’était pas très doué pour ça et elle-même avait tendance à dire qu’elle préférait quand c’était tata Raina qui s’occupait de ses cheveux. Elle n’arrêtait pas de demander après cette dernière depuis quelques temps et il trouvait toujours une bonne excuse à lui servir plutôt que d’éviter de lui dire qu’il s’était disputé avec Raina. Peut-être qu’il faudrait qu’il cherche à arrondir les angles avec elle, mais qu’est-ce que ça lui demanderait ? De quitter son boulot ? C’était impossible, il n’allait pas démissionner, il avait besoin de ce travail pour vivre, pour pouvoir s’occuper de sa fille. Il avait besoin d’hydra pour pouvoir garder sa fille. Sybell était revenue dans sa vie pour y créer un véritable ouragan et il n’avait aucun moyen de lutter contre la jeune femme, elle pouvait avoir ce qu’elle voulait quand elle le voulait et ce qu’elle voulait à présent c’était lui retirer sa fille. Hydra pouvait l’aider avec ça, il en était persuadé. Comment ? Il n’en savait rien, il ne voulait pas savoir sans doute et pourtant, Hunter n’avait de cesse de lui dire que le moyen le plus efficace de se débarrasser d’elle, c’était de la tuer. Il devait bien y avoir une façon de faire moins radical, quelque chose qui bloquerait son pouvoir, car sans lui, elle n’avait aucune chance devant un tribunal. Sans son pouvoir, elle n’était qu’une lâche, la mère qui s’était barrée comme une voleuse pour parcourir le monde et réalisé des rêves dans lesquels sa fille n’avait pas sa place. Personne n’oserait lui retirer la garde d’Elize à lui, qui s’occupait de la petite depuis quatre ans pour la redonner à sa mère qui s’était soudainement découvert un instinct maternel quatre ans plus tard. Dieu seul savait si elle ne finirait pas par repartir à l’autre bout du monde dans elle serait de nouveau lassée de son rôle de mère. Mais elle avait le pouvoir de convaincre qui elle voulait de ce qu’elle voulait et contre ça, qu’est-ce qu’il pouvait faire lui ? Si ce n’était transmettre le problème à hydra et essayer de voir ce qu’ils pouvaient faire pour l’aider. C’était un don intéressant qu’elle avait, s’ils pouvaient l’attraper pour qu’elle soit absente le jour du procès, ce serait plutôt avantageux pour lui. Il comptait sur hydra pour le sortir de ce pétrin alors il ne pouvait pas les quitter et tant qu’il ne le ferait pas, il doutait que Raina ait envie de communiquer avec lui. Est-ce qu’il avait envie lui de lui parler ? Après tout, elle n’avait pas essayé de comprendre sa situation ne serait-ce qu’une seconde, elle était sa meilleure amie pourtant, elle aurait dû au moins essayer. C’était compliqué et s’il pouvait rester loin de Raina pour l’instant, il devait avouer que ça l’arrangeait.

Après un bon petit déjeuné, un brossage des dents obligatoire, ils étaient tous les deux prêts à se rendre jusqu’au parc. Sur leur route, ils prirent le temps de s’arrêter dans un café duquel ils repartirent, lui avec un café, elle avec une part de gâteau, finalement le brossage de dents avait été quelque peu inutile. Rapidement, ils se retrouvèrent dans le parc, tous les deux assis sur un banc en face des jeux pour enfants. Ils venaient souvent par ici, souvent avec Raina. Elle semblait manquer au décor à l’heure actuelle, mais il s’efforçait de se convaincre que c’était mieux comme ça. Après avoir terminé son gâteau, la petite fille se précipita vers les jeux sous le regard attentif de son père. Il ne la lâchait pas du regard, elle était parfaite, il l’aimait de tout son cœur et Sybell voulait la lui prendre. Encore une fois, elle ne pensait qu’à elle, sans sa stupide démarche, elle ne s’était pas demandé une seule seconde ce qu’Elize pourrait bien penser de tout ça. Elle était sa mère alors ça semblait résoudre tous les problèmes aux yeux de Sybell, mais ce n’était qu’une illusion. Elize ne connaissait pas sa mère puisque cette dernière s’était barrée en moins de deux après sa naissance, il n’y avait toujours eu que lui aux côtés de la petite fille et Sybell s’en fichait de devoir les séparer, elle allait lui arracher Elize, forçant cette pauvre enfant à quitter son père, l’appartement dans lequel elle avait grandi pour aller vivre avec une inconnue. C’était insensé, ça le dégoutait au plus haut point et sans doute que jamais il n’avait été aussi en colère dans toute sa vie qu’à chaque fois qu’il pensait à Sybell et à ses idées débiles. Il l’avait détesté quand elle était partie en ne lui laissant qu’une lettre, mais maintenant, c’était pire que de la haine. Plus ça allait, plus il se disait qu’Hunter avait raison, il fallait que Sybell meurt pour que ses problèmes disparaissent. Un soupire passa le seuil de ses lèvres, il n’avait pas envie de passer à ça, pas aujourd’hui. Soudain, il vit Elize partir en courant, il jeta un regard derrière son épaule pour vérifier où est-ce qu’elle allait comme ça et rapidement il vit qu’elle s’était précipité dans les bras de Raina. Merde. Fut la première pensée qui lui traversa l’esprit alors qu’il se retournait de nouveau pour ne plus avoir ni Raina, ni Elize dans son champ de vision. Mais évidemment, en un rien de temps, Elize avait réussi à trainer Raina jusqu’au banc où il était déjà assis. « Hey, salut. » Lança-t-il nerveusement à l’adresse de Raina, avant de reposer son regard sur sa fille comme pour fuir tout contact avec Raina. « Jvais retourner jouer un peu. » Déclara la jeune fille, Alaric se contenta de hocher la tête en signe d’approbation, mais l’enfant n’avait pas fini. « Dis, après on pourra aller manger tous les trois ? Ça fait longtemps. » Oui ça faisait longtemps et c’était très bien comme ça. Le regard suppliant de la petite fille se balada entre son père et Raina, il était difficile de lui refuser quoi que ce soit à cette petite. « On verra, d’accord ? » Elle acquiesça avant de lui adresser un large sourire, comme s’il venait de répondre oui, puis elle se précipita de nouveau vers les jeux. Il jeta un léger coup d’œil à Raina avant de se focaliser de nouveau vers sa fille. « Ça va toi ? » Il n’avait pas forcément envie de la voir, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’il n’avait aucune raison d’être courtois avec elle, elle était sa meilleure amie après tout et tant qu’ils ne parlaient pas boulot, tout devait aller au mieux entre eux non ? « Tu sais, t’es pas obligée de dire oui à Elize si tu as quelque chose de prévu, ou je sais pas. » Ou qu’elle n’avait pas envie de rester avec lui, c’était l’idée que cachait à peine son je sais pas. « Faut qu’elle apprenne à arrêter de manipuler les gens comme ça, c’est presque démoniaque ce qu’elle fait. » Il esquissa un léger sourire, le regard toujours posé sur sa fille, dans le fond, elle n’avait rien à apprendre elle, c’était lui qui devait apprendre à lui dire non de temps en temps, mais c’était difficile, elle savait l’attendrir et il devait admettre qu’il avait beaucoup de mal à résister aux regards attendrissant qu’elle lui servait dès qu’elle voulait quelque chose, même si ce qu’elle voulait nécessitait d’être en compagnie de Raina.

» (raina), screw the future
» (raina), a girl’s gotta be her own hero every now and again.

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